Trump veut faire payer les armes américaines pour l'Ukraine aux européens, l'Italie et la France résistent

Face à l’offensive diplomatique de Donald Trump en début de semaine, Paris et Rome refusent de céder aux pressions pour financer massivement l’achat d’armes américaines destinées à Kyiv.

Washington a annoncé qu’il laisserait les Européens payer eux‑mêmes ces équipements, une manœuvre présentée comme un geste de soutien mais qui profite avant tout au complexe militaro-industriel américain.

Berlin, soutenu par plusieurs pays nordiques et les Pays‑Bas, s’est engagé à acheter des systèmes de défense Patriot et d’autres armements, convaincu qu’il n’existe pas d’alternative rapide et que les besoins de l’Ukraine sont pressants.

Macron privilégie le développement de l’industrie européenne de défense et refuse de participer à ce mécanisme, alors que la France tente déjà de contenir son déficit. L’Italie suit la même ligne prudente, freinée par ses propres contraintes budgétaires et l’exigence de préserver une autonomie stratégique.

La porte-parole du gouvernement français a annoncé hier que la France aiderait l’Ukraine avec de nouvelles livraisons d’armes, mais que Paris allait au maximum privilégier l’achat de matériels européens dans ses achats. Politico

À 78 ans, Donald Trump souffre d’insuffisance veineuse après avoir fait état de jambes enflées. La Maison-Blanche assure qu’il reste apte à exercer ses fonctions, malgré les interrogations croissantes sur sa santé.

Une frappe israélienne a touché aujourd’hui l’unique église catholique de Gaza, tuant 3 civils et blessant 10 personnes, dont le prêtre. La France, protectrice historique du lieu, a dénoncé un bombardement « inadmissible » et exprimé sa solidarité, tandis que l’Italie a jugé l’attaque « inacceptable » et exigé des explications. Le Vatican appelle à un cessez-le-feu immédiat.

Dmitri Medvedev a déclaré que Moscou pourrait « lancer des frappes préventives » contre l’Occident, qu’il accuse de mener une guerre totale contre la Russie. L’ex-président russe, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité, dénonce une rupture des accords historiques et affirme qu’il faut « répondre pleinement ». Cette escalade verbale survient alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que les négociations restent bloquées. On rappelle que Medvedev est notoirement amateur de boisson, et que ses déclarations sont donc à prendre avec les pincettes habituelles.

Le président syrien par intérim a transféré la responsabilité du maintien de l’ordre à des factions locales et cheikhs druzes après des affrontements ayant fait plus de 500 morts. Cette décision vise à prévenir une escalade avec Israël, qui a bombardé Damas et le sud du pays hier.

La France a restitué aujourd’hui le camp Geille et l’escale aéronautique de Dakar, mettant un terme à plus de 60 ans de présence militaire au Sénégal. Cette décision, annoncée après l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, illustre la volonté de traiter Paris comme tout autre partenaire. Elle s’inscrit dans le retrait progressif de l’armée française en Afrique de l’Ouest et centrale, amorcé depuis 2022.

Le Parlement ukrainien a validé la nomination d’Ioulia Svyrydenko comme Première ministre, marquant un remaniement voulu par Volodymyr Zelensky pour se redonner de l’élan politique alors que la guerre avec la Russie s’enlise. Ex-ministre de l’Économie, elle est reconnue pour ses liens solides avec Washington et son rôle clé dans l’accord sur les minerais. L’opposition dénonce une centralisation accrue du pouvoir présidentiel.